L’autisme est un trouble neurodéveloppemental qui débute dès la petite enfance et qui se manifeste tout au long de la vie.
C’est un handicap invisible (qui ne se voit pas physiquement) qui affecte différentes fonctions cérébrales, qui diffère selon le profil des enfants et évolue tout au long de la vie.
L’autisme est dû à la fois à des facteurs génétiques (anomalies qui affectent le développement cérébral avant la naissance) et socio-environnementaux (complications à la naissance, âge avancé des parents, prématurité …)
On utilise de plus en plus le terme TSA, qui signifie Trouble du Spectre de l’Autisme. Ce changement de terminologie reflète une meilleure compréhension de l’autisme : il ne s’agit pas d’un trouble unique qui se manifeste de la même manière chez tout le monde, mais d’un ensemble très large et varié de manifestations.
Le mot « spectre » illustre cette diversité. Certaines personnes autistes peuvent avoir besoin d’un accompagnement quotidien, tandis que d’autres sont autonomes et ont des compétences très développées dans certains domaines. Les particularités peuvent concerner la communication, les interactions sociales, les comportements, les centres d’intérêts spécifiques, la sensibilité sensorielle, etc.
Chaque personne autiste a un fonctionnement unique, avec ses forces, ses particularités et ses besoins spécifiques. On parle souvent de « singularité » plutôt que de « profil type ». C’est pourquoi on dit souvent qu’il y a autant d’autistes que de formes d’autisme : les manifestations, les besoins, les forces et les difficultés sont différents d’un individu à l’autre. Cette vision permet de mieux reconnaître et respecter la diversité des parcours, et d’adapter les accompagnements de façon plus personnalisée.
Les personnes autistes rencontrent des difficultés et présentent des particularités dans 2 domaines principaux :
Non. L’autisme n’est pas une maladie, mais un trouble neurodéveloppemental. Cela signifie que le cerveau des personnes autistes fonctionne différemment dès les premières étapes du développement. Ce n’est pas quelque chose qu’on attrape, et cela ne se « guérit » pas.
Non. L’autisme a des origines biologiques et génétiques. Aucune étude n’a démontré de lien entre les vaccins, un choc émotionnel ou l’éducation et l’apparition de l’autisme.
Non, on ne « guérit » pas de l’autisme.
L’autisme n’est pas une maladie, mais une façon différente de fonctionner. Cependant, avec un diagnostic précoce, des accompagnements adaptés et un environnement bienveillant, de nombreuses personnes autistes peuvent progresser, mieux comprendre leur fonctionnement et gagner en autonomie.
Pas toujours. Certaines personnes autistes sont non-verbales, d’autres parlent très bien. Il existe de nombreux profils : certaines ont un langage riche mais des difficultés sociales, d’autres utilisent des outils de communication alternatifs.
Non. Il n’y a pas de « physique » de l’autisme. C’est un handicap invisible.
Parce qu’elles perçoivent le monde différemment. Beaucoup de personnes autistes ont une sensibilité sensorielle accrue. Un bruit, une odeur ou une lumière que d’autres tolèrent bien peut être très dérangeant, voire douloureux.
Oui, souvent. Mais elles peuvent avoir des difficultés à comprendre les codes sociaux ou à initier des relations. Cela ne signifie pas qu’elles n’ont pas besoin de lien, juste qu’elles ont parfois besoin d’aide pour le créer.
Oui. Beaucoup le peuvent selon leur profil et le soutien reçu. Avec les bons aménagements, certaines personnes autistes font des études supérieures, ont un emploi, vivent en autonomie et ont une vie de famille.
Parce que les manifestations de l’autisme sont très variées. Deux personnes autistes peuvent être très différentes dans leurs compétences, leurs difficultés, et leurs besoins.